Il y a quelques années, parler de cœur semblait une gageure pour certains dirigeants : pas d’état d’âme dans le monde du travail; et pourtant… Mettre du cœur au travail est plus qu’essentiel aujourd’hui, même si c’est loin d’être évident, plus particulièrement dans le monde de l’entreprise.

Mais qu’entend-on par ‘dynamique du cœur’? Et comment peut-elle bien nous mettre en mouvement?

 

Aujourd’hui, avec l’arrivée dans l’entreprise des générations Y et Z, nous prenons conscience que c’est la qualité relationnelle et la bienveillance qui feront toute la différence : deux qualités directement issues du cœur.

Nous le retrouvons d’ailleurs à travers beaucoup d’expressions quotidiennes : « Il y a mis tout son cœur », « Mettre du cœur à l’ouvrage », « Cette équipe joue avec son cœur », etc.

Car c’est un fait : le cœur influence nos pensées. Il garde notre propre organisation en vie, pompant le sang à travers presque 160.000 kilomètres d’artères, veines et capillaires, et apportant des substances nutritives à chaque cellule et fibre de notre corps.

Il est considéré comme un deuxième cerveau constitué de 40.000 neurones. Les recherches du HearthMath Institute ont démontré que le cœur contenait un système nerveux indépendant et bien développé, avec un réseau complexe de neurotransmetteurs.

Le cœur envoie davantage d’information au cerveau qu’il n’en reçoit, et il est l’unique organe du corps doté de cette propriété ; il peut aussi inhiber ou activer des parties déterminées du cerveau selon les circonstances. Cela signifie-t-il que le cœur peut influencer notre manière de penser ? Il peut influer sur notre perception de la réalité, et de ce fait sur nos réactions.

Ceci nous invite à nous pencher sur l’impact d’un cœur ouvert et d’un cœur fermé.

Un cœur fermé induit un état d’esprit plus critique. Nous créons une distance dans notre communication, et notre interlocuteur – notre collaborateur, notre client ou le membre de notre famille – peut sentir un manque d’attention de notre part, une forme de non-compréhension de ses problèmes.

Un cœur ouvert apporte une plus grande empathie, une meilleure compréhension de l’autre et de ses difficultés. Nous générons une motivation qui se propage autour de nous dans la joie et l’enthousiasme. Nous sommes plus présents donc plus lucides, et nous sommes aussi portés par une forme de courage. Comme dirait Jacques Cœur : « à cœur vaillant rien d’impossible ».

Dès lors, comment faire en sorte que notre intention parte du cœur et nous rende ainsi plus efficaces pour notre bien-être et celui des autres ?

En fait, nous pouvons considérer qu’il y a deux formes d’intention, en lien avec les deux états du cœur : l’intention de la peur ou l’intention du cœur ; autrement dit, la défensive et la fermeture ou l’ouverture et la réceptivité.

Face à toute situation, nous avons 2/10e de seconde pour choisir notre façon de réagir. La dynamique de peur nous entraine dans des comportements défensifs contagieux qui ne font qu’altérer les relations et la qualité de l’information, quand la dynamique de cœur nous pousse naturellement à nous mettre à l’écoute de l’autre et de soi et à poser les bonnes questions pour clarifier et résoudre toute situation.

Nos meilleures intentions sont guidées par le cœur.

À nous d’être attentifs afin de choisir les intentions qui viennent du cœur ! Nous demeurerons ainsi dans un état d’être qui ouvre un espace psychologique de réceptivité.

Si nous choisissons de rester conscients de notre intention avant chaque conversation, réunion ou entretien, nous allons sentir si elle est guidée par la peur ou le cœur. Nous serons alors plus lucides sur la dynamique que nous mobiliserons en nous et pourrons facilement déterminer si elle est constructive et bienveillante, ou défensive et dans le jugement.

Une intention qui vient du cœur est au service du lien avec l’autre, du lien avec soi… et donc du bien-être de chacun.

Voici ce que nous avions envie de résumer sur la dynamique du cœur.

Et vous, qu’en pensez-vous? Comment évaluez-vous par exemple la dynamique dans laquelle vous étiez lors de votre dernière conversation, et comment d’après vous pour favoriser la dynamique de cœur?

Merci de nous l’écrire dans les commentaires ci-dessous, nous nous ferons un plaisir de vous répondre !

 

Au grand plaisir de la suite !

Olivier Masselot et Samy Kallel


Leave a Reply

Your email address will not be published.