Nous pouvons avoir souvent le sentiment qu’une situation se répète, ou que tout à coup il nous arrive une succession de choses magnifiques quand un peu plus tard, ce sont les difficultés qui s’amoncellent… Est-ce simplement l’expression du chaos qui s’amuse de notre condition humaine ou bien y aurait-il une forme d’intelligence là-dessous ?
L’affirmation qui suit peut choquer ou interpeller : dans la vie, il n’y a pas de hasard.
D’une part, nous avons vu que le présent n’est que le résultat des causes et conséquences que nous avons posées avec notre intention, et nous pouvons aller un peu plus loin en disant que tout ce que nous attirons correspond à ce que nous avons pensé et ressenti, consciemment ou inconsciemment.
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » nous dit Paul Eluard. Pour Carl Gustav Jung, il n’y a que des synchronicités.
Si nous regardons l’absentéisme dans une entreprise donnée, dans quatre-vingt-dix pour cent des cas, il y a une logique là derrière.
Une personne qui se cogne souvent, ce n’est pas un hasard; une autre qui se coupe souvent depuis quelques jours, ce n’est pas un hasard; celle-ci qui perd son emploi, ce n’est pas un hasard et telle autre qui vit un burnout, ce n’est pas non plus un hasard…
Combien de fois avons-nous entendu cette expression : « il n’a pas de chance », mais n’est-ce pas aussi une manière de se déresponsabiliser ? De plus en plus d’auteurs, de psychologues et de philosophes pensent que oui.
Si la chance n’est pas un oiseau frivole, nous devons cependant affûter nos sens pour pouvoir la reconnaître, voire la provoquer… êtes-vous perplexes?
Depuis que nous avons appris qu’il y a un lien entre nos pensées, nos émotions, notre intention et le résultat que nous atteignons, nous sommes persuadés que chacun d’entre nous est l’artisan de sa propre chance.
La chance est une compétence. Bonne nouvelle puisque les compétences, ça se travaille. La chance, c’est la capacité de créer autour de soi les conditions de l’apparition d’opportunités.
Avec l’état d’esprit du cœur qui permet une meilleure lucidité sur les opportunités, mais aussi une bonne qualité de lien avec les autres, nous recevons des informations auxquelles nous apportons une réponse rapide et adéquate, ce qui peut apparaître comme de la chance.
De plus, ‘vivre avec son cœur c’est participer au projet du vivant, ou comme dirait Pierre Rabhi : « faire sa part », c’est à dire dans notre Approche Neuro-Sensorielle, avoir des intentions créatrices et contributrices qui facilitent les coïncidences qui peuvent, là aussi, être perçues comme de la chance…
Comme l’affirme Max de Pree, ancien CEO de Herman Miller : « la première responsabilité d’un leader est de définir la réalité, la dernière est de dire merci et entre les deux, le leader doit devenir un serviteur. »
Lorsque nous comprenons que la vie s’occupe de la vie et prenons conscience que nous sommes la vie, nous pouvons alors prendre confiance grâce au fait que la vie s’occupe de nous dès que nous contribuons avec humilité à ’être un serviteur de la vie’.
En étant un serviteur de la vie, nous nous reconnectons à l’intelligence de la vie.
Voici ce que nous avions envie de résumer sur le hasard.
Mais vous, qu’en pensez-vous? Quelle est d’après vous la place qu’occupe le hasard dans votre quotidien?
Merci de nous l’écrire dans les commentaires ci-dessous, nous nous ferons un plaisir de vous répondre !
Au grand plaisir de la suite !
Olivier Masselot et Samy Kallel