Dans le précédent article, nous avons pu constater que notre capacité à mieux utiliser notre intuition passait par notre compétence à lire nos sensations corporelles… Nous avons pu aussi comprendre à quel point nous ne sommes pas éduqués à écouter les messages que nous envoie notre corps…
Explorons maintenant les liens entre pensée et sensorialité et mieux encore, comment nous pouvons développer notre intelligence neuro-sensorielle et devenir des maîtres en termes de présence à ce qui se passe…
Lisez-le jusqu’au bout, parce que vous allez saisir à quel point nous sommes tous capables de nous créer un véritable paradis sur Terre…
Intelligence neuro-sensorielle et pensée
Paradoxalement, et contrairement à ce que nous pourrions imaginer, la pensée n’est généralement pas le reflet de notre intelligence.
Muselée et cadenassée par un ego en résistance, elle ne permet pas d’apporter des solutions nouvelles et d’aborder l’inconnu… Pire : elle ne fera au contraire qu’augmenter notre stress et diminuer notre lucidité.
En restant dans une démarche purement cognitive, nous pouvons facilement nous cacher certaines choses essentielles, en considérant qu’il est plus facile d’éviter le sujet que de devoir nous confronter à nos peurs. Alors la pensée tourne en boucle de façon compulsive et le stress augmente au fur et à mesure…
À ce stade de notre réflexion, posons un axiome dans notre démarche : on ne peut pas en même temps penser et en même temps ressentir.
Par conséquent, ressentir est un moyen de couper la pensée qui tourne et de revenir au moment présent, par la simple observation des manifestations au niveau des sensations corporelles.
Bizarrement, malgré cette évidence, nous sommes sans arrêt en train d’essayer de traiter un problème à partir de la pensée, mais rarement de traiter un problème à partir du ressenti…
Or, la différence fondamentale entre pensée et corps, c’est qu’à partir de la pensée, nous avons besoin de contrôler la bonne logique du déroulement du processus alors qu’avec le corps, nous n’avons pas d’autre alternative que de lâcher-prise et de conscientiser ce qui se passe (la pensée s’est focalisée sur l’observation et la constatation de ce qui se passe en temps réel à l’intérieur du corps).
Et c’est ainsi que nous décuplons notre capacité à régler les problèmes.
En guidant la pensée, l’intelligence neuro-sensorielle
permet l’émergence de l’intuition
et de solutions nouvelles et créatives.
Et en pratique?
Transformer les pensées non appropriées nous fait entrer dans une dynamique d’acceptation, d’accueil et diminue toutes les résistances (puisqu’elles proviennent majoritairement des pensées qui évaluent et jugent en permanence).
Mais mieux encore : notre intelligence générale – compréhension et mémoire – va à chaque fois graver l’expérience sur le disque dur de notre cerveau pour au final, créer de nouveaux mécanismes, renforcer notre capacité à rendre consciente l’information sensorielle et à adopter la posture adéquate face à n’importe quelle situation…
Nous sommes face à une magnifique invitation à changer d’unité de référence par rapport à notre évolution.
La question fondamentale que nous devons nous poser à tout instant n’est plus « combien je gagne, combien je pèse ou encore quelle distance me reste-t-il à parcourir? », mais plutôt « Que me disent mes sensations corporelles / mon ressenti ici est maintenant? » ou encore : « Quel est mon niveau de OUI? ».
Cette simple question nous donne immédiatement accès à notre poste central de commandement et nous pouvons en quelques secondes :
- faire le point,
- évaluer la pertinence de notre position,
- décider du cap à donner
- et agir immédiatement sur le gouvernail qui nous conduit à notre bonne destination.
Que dire de l’aspect ‘Neuro’ dans ‘Intelligence Neuro-Sensorielle?
Au fur et à mesure, nous développons notre maîtrise dans l’art d’être présent à ce qui se passe, aussi bien dans notre intériorité que dans les situations que nous vivons.
Et c’est alors que l’apport des neurosciences en termes d’outils ‘préfrontalisants’ nous permet d’optimiser les capacités de notre cerveau à faire émerger de nouveaux points de vue, de nouvelle posture et des solutions nouvelles.
Avant tout, nous allons ‘orienter notre intention’ pour nous assurer que nous sommes bien dans une dynamique de cœur et non de peur…
Ensuite, grâce à quelques protocoles essentiels d’investigation, nous allons pouvoir agir sur notre curiosité, notre capacité d’acceptation, nous apportons alors nuance et relativisation pour au final, avoir une vue globale de la situation et pouvoir décider de ce que nous faisons dans cette situation, établir la bonne stratégie, le plan d’action adéquat.
Chaque étape de ce processus est systématiquement validée par notre ressenti corporel.
Dès que quelque chose n’est plus approprié, nous remarquons rapidement une légère contraction qui nous invite à examiner nos pensées et nous poser de nouvelles questions préfrontalisantes.
Dès qu’un imprévu se présente, nous repassons en mode ‘sensorialité’ pour décrypter ce qui se passe et à nouveau, réorienter notre intention avant d’investiguer pour obtenir la solution…
Mais que se passe-t-il si la solution n’est pas là?
À ce niveau de gestion de soi, nous avons tellement pu vérifier l’efficacité de cette pratique que l’absence de solution est elle aussi acceptée… Dans le cas contraire, cette non-acceptation génèrerait à nouveau du stress qui se manifesterait au niveau sensoriel et nous inviterait à accueillir, accepter et lâcher prise…
C’est un merveilleux processus de gestion optimale de soi à tous les niveaux de notre être – corporel, émotionnel, interrelationnel, décisionnel et spirituel (y compris dans le sens que l’on donne à ce que l’on fait de notre vie).
Et comme la vie est une source infinie d’opportunité de mieux nous connaître, ce chemin n’est jamais terminé, mais peu importe – ce n’est pas l’atteinte du but qui apporte le bonheur, mais plutôt le fait d’être sur le bon chemin…
Combien de temps pour y arriver?
Que voici une question qui pourrait refléter de l’inquiétude ! Un peu comme le patient qui demande « c’est grave docteur? » La bonne réponse du médecin serait alors : « non, mais votre guérison ne dépend que de vous ! »
À la lecture de ce qui précède, vous comprendrez aisément que le meilleur moyen de décupler notre intelligence passe par de l’entraînement.
Tout comme nous avons appris à lire à partir d’éléments graphiques, nous devons apprendre à décoder les signaux que notre corps nous envoie, à les traiter et les synthétiser pour apporter une réponse qui, elle aussi, sera génératrice de nouveaux signaux.
Même si cela peut paraître un peu complexe de prime abord, il s’agit, comme lorsqu’on aborde une nouvelle discipline, de procéder étape par étape afin d’en devenir un maître.
Et c’est cela à quoi nous nous employons avec passion : vous apporter des informations, des outils, des protocoles et de l’entraînement pour vous permettre de développer votre Intelligence Neuro-Sensorielle.
Les bénéfices sont illimités :
- Capacité de se reconnecter à la puissance de notre libre arbitre et de faire les bons choix à tout instant
- Capacité de diminuer définitivement notre stressabilité et de mieux accueillir toute situation
- Capacité de vivre avec une sérénité optimale, donc moins de maladies et autres maux liés au stress
- Capacité de gérer nos émotions, et mieux encore, d’en diminuer les causes profondes (les charges émotionnelles négatives)
- Re-connaissance de nos passions et de ce vers quoi nous voulons vraiment aller
- Capacité de communiquer dans l’ouverture et de développer des relations riches et authentiques
- Capacité de prendre la bonne décision lors de changements de cap importants
- Capacité d’orienter notre énergie vers le don et de devenir à la fois humble et charismatique tout en participant activement à l’épanouissement de ceux qui nous entourent
- etc., etc.
Vous souhaitez nous rejoindre dans cette aventure aux dix mille promesses?
Notre petit doigt nous dit que vous allez être le grand gagnant !!!
Alors, bienvenue !
Samy Kallel et Olivier Masselot
1 Response to "Comment développer l’intelligence neurosensorielle (part 2)"
C’est tardivement que je prends connaissance de votre article. j’y trouve un écho à la réflexion que je conduis depuis 30 ans sur la nature du moteur qui a animé mon parcours professionnel. Je cherche toujours à formaliser ce mécanisme d’évolution et de créativité (je n’ai que des CAP mais ai innové dans les techniques et guidé des groupes d’ingénieurs). Pour ce faire, j’ai besoin d’échanger avec des spécialistes du domaine qui soient en mesure de « comprendre » ce que j’ai du mal à expliciter, faute de connaissances spécifiques. A la retraite, Je passe du temps à convaincre parents et élèves que l’intelligence est multi forme et que l’expression « travail manuel » qui colore l’orientation de ceux qui ne réussissent pas bien leur scolarité est dévalorisante. Il faut absolument promouvoir, en lieu et place, la notion d’intelligence sensorielle mais aussi COMMENT la développer. Si mon expérience pratique peut être utile, je suis disponible pour échanger et enrichir vos propos